Dans les récentes conclusions des Assises de l’Animation, la création d’un comité de filière de l’animation avait été annoncé. C’est désormais une réalité, il a été installé le jeudi 20 octobre dernier, à Paris.
Imaginé dans le cadre du plan national Pour un renouveau de l’animation en ACM, ce comité de filière réunit tous les acteurs du secteur. Financeurs, collectivités territoriales, associations d’éducation populaire et de jeunesse, syndicats d’employeurs et de salariés, associations familiales et de parents d’élèves, représentants de l’État… se voient ainsi confier par Sarah El Haïry la mission de “faire des propositions pour que puissent être ensuite trouvés les moyens de mettre en œuvre collectivement un plan d’action pour l’avenir de la filière de l’animation”.
Concrètement, après de premières mesures conjoncturelles relatives au Bafa (aide financière de l’État, abaissement de l’âge d’inscription à 16 ans, depuis le 17 octobre…), il s’agit désormais selon la ministre d’impulser “une évolution structurelle du secteur, selon des modalités qui ne peuvent être définies que collectivement“.
L’objectif affiché est de résoudre la pénurie d’animateurs rencontrée depuis plusieurs années par les employeurs et qui s’est encore aggravée depuis la crise sanitaire. Renforcement de l’attractivité des métiers, recherche d’un modèle économique viable, montée en compétence et reconnaissance des équipes et de leurs formations sont ainsi parmi les points de réflexion cités.