Le jeudi 4 juin dernier, en recevant les représentants de l’État, du Conseil Départemental et des élus locaux, la commune de Quié, en Pays de Tarascon, mettait en avant sa gestion remarquable de la crise sanitaire en matière d’accueil des enfants.
C’est en réunissant l’ensemble des parties concernées que le protocole a été mis en place et accepté par tous. Sens de circulation, déplacement de la restauration scolaire dans la salle polyvalente, gestion et animation des temps périscolaires, port de visières, distanciation physique en classe comme dans la cour…autant de facteurs sécurisants qui devaient permettre d’accueillir le maximum d’enfants dont ceux qui en ont socialement le plus besoin.
Un vécu reconnu contraignant pour tous mais qui a permis de démontrer que l’intelligence collective, la mobilisation des compétences et des connaissances des uns et des autres (élus, enseignants, personnels techniques, animateurs, parents), le croisement des prérogatives respectives…permettaient d’aller au bout des difficultés et de répondre au mieux à cette situation de crise.
Et demain?
Mais qu’en sera-t-il demain en fonction de l’évolution de la crise ?
Chacun s’accorde à dire que la situation n’est pas acceptable en tant que telle, que l’école doit redevenir obligatoire et ne pas laisser un seul enfant sur le bord du chemin, ce qui, malgré la bonne volonté de tous, malgré la continuité pédagogique assurée, n’est pas le cas aujourd’hui.
A Quié, les élus ont exprimé qu’il était urgent de mettre d’ores et déjà tout le monde autour de la table afin d’éviter d’être systématiquement dans une réponse à des situations d’urgence, sans la prise de recul nécessaire et avec le risque de voir l’école de la république perdre son identité et sa force.