À l’heure de la révision du projet départemental pour des politiques éducatives concertées, les associations et fédérations d’éducation populaire s’interrogent sur leur place dans le partenariat éducatif départemental.
L’interrogation porte également sur ce qui les rassemble ou serait susceptible de les opposer, sur ce qu’elles ont, ou pas, à faire ensemble.
Au-delà de ces questions liées à la dynamique partenariale ariégeoise, c’est aussi plus largement sur la place de l’éducation populaire dans le département que des membres du collectif souhaitent porter l’attention.
La société sera longtemps impactée par les stigmates de la crise sanitaire en cours et c’est sans doute les plus démunis qui s’en relèveront le moins bien et le moins vite.
L’économie doit-elle être au centre de toutes les préoccupations ?
L’éducation populaire met l’éducation au cœur d’un projet de société. Une éducation qui rend le citoyen acteur des choix et des décisions, acteur d’une démocratie vivante.
Les associations doivent ainsi penser les espaces et les méthodes qui favorisent l’engagement citoyen et l’expression publique.
Elles souhaitent également être les interlocutrices privilégiées des pouvoirs publics dans une relation collectivités/associations qui ne soit pas subie, qui ne réponde pas à des lois de marchés, mais qui prenne en compte le rôle émancipateur de ces espaces d’exercice de la citoyenneté et d’interpellation et d’accompagnement des décideurs dans l’exercice de leur pouvoir.
Les associations et fédérations ariégeoises réunies en inter-fédérations dans le cadre de la plateforme « Territoires Educatifs 09 » souhaitent avoir une double action dans les semaines et mois à venir : interpeller les décideurs et montrer, au travers d’un évènement collectif, ce qui fait l’essence même de leur fondement.
À suivre…