C’est l’été ! « La belle saison permet d’ouvrir une brèche dans le mur du désenchantement [et de] trouver un point de passage qui nous conduit vers plus de liberté et de lucidité » nous dit Jean-Louis Cianni, auteur-philosophe.
Lorsque nous sommes en souffrance – et le contexte sanitaire a incontestablement provoqué de la souffrance – nous sommes souvent en quête de sens.
L’été offre ce temps de pause, cet espace-temps qui permet d’aller chercher au fond de soi la réflexion nécessaire à une régénérescence de l’esprit et les pensées solaires qui vont nous habiter pendant quelques temps au moins.
Le soleil accentue cette propension au farniente, à la méditation, cette envie de sortir du réel et des tourbillons ou turpitudes de la vie.
L’été c’est un espace où l’on se régénère, où l’on prend le temps d’être avec les autres, le temps de se donner le temps.
C’est le temps que certains prendront pour voyager, d’autres pour jardiner, d’autres encore pour « buller ». C’est en tout cas le temps qui nous arrachera à la pression sociale, à nos folles journées, à nos agendas surchargés. C’est une zone de délestage de toutes nos tensions.
Cet été 2021 sera pour les enfants et les jeunes que nous accompagnons une ouverture vers des possibles que le contexte sanitaire a contraint pendant plus d’une année.
Alors ouvrons les vannes de nos imaginaires, empruntons les voies aériennes de nos incertitudes, et permettons-leur de voyager dans le réel ou dans leurs têtes, offrons-leur des espaces, des rencontres, qui réveilleront leur capacité d’être étonnés.
Et étonnons-nous nous-mêmes dans nos capacités à innover et à imaginer les projets qui pousseront les murs de nos esprits embrumés.
Le mur virtuel « Les bons plans de l’été » que nous vous présentons dans un article dédié, offrira sans doute des idées, ouvrira des portes inconnues et donnera envie, nous l’espérons, de l’alimenter encore davantage.
Le festival des contes de Saurat qui y est présenté, ou encore des idées d’escapades, de l’océan à la méditerranée, devraient permettre d’ouvrir la brèche par laquelle chacun pourra s’évader pour revenir, lorsque la fin de l’été aura sonné, prêt à accueillir des lendemains plein de surprises.