J’ai commencé mon service civique au sein de la plateforme « Territoires Educatifs » il y a quinze jours, pour appuyer l’expérimentation « Jeunes en milieu rural ». Ma mission consiste à valoriser des jeunes ariégeois, au travers d’interviews réalisés de manière approfondie et restituées sous différentes formes (écrit, audio, vidéo…)
Je suis titulaire d’une licence de Droit et d’une licence en langue et civilisation. Par la suite j’ai passé quelques mois à enseigner la langue anglaise au Cambodge dans une petite école. Ce qui me plait avant tout ce sont les relations humaines et leur complexité. C’est pour cela qu’aujourd’hui, en parallèle de mon volontariat, je poursuis une formation en psychothérapie. Cette mission de service civique va donc m’accompagner dans mon cheminement personnel.
Mon ADN : la diversité
Ayant grandi en Russie jusqu’à l’âge de 11 ans et ayant des parents arméniens, j’ai toujours vécu beaucoup de diversité dans ma vie. Mon arrivée en France n’a fait que renforcer cette impression. C’est à la suite de toutes ces expériences qu’à l’âge de 22 ans j’ai commencé à m’intéresser passionnément et de manière autodidacte à la psychologie, à la sociologie, à l’anthropologie…
En revenant sur ma vie passée et en observant de plus près ma vie présente (c’est-à-dire mon environnement immédiat et toutes les personnes que je rencontre) j’ai commencé à remarquer que l’environnement et tout un tas de paramètres, font et expliquent la complexité d’une personne. J’ai constaté aussi que la génération de mes parents ayant grandi dans un autre environnement, avec d’autres priorités, n’avait pas forcément les mêmes priorités que ma propre génération.
Le résultat d’influences
Au départ, c’était une source de conflit avec les miens. Mais plus j’avançais dans ma quête personnelle sur la nature humaine, plus je réalisais que nous sommes le résultat d’un nombre incalculable d’influences. Par exemple, je ne peux pas accuser mes parents aujourd’hui d’être moins écolo que moi, ou encore d’avoir un esprit moins ouvert que le mien. En effet, ils ont grandi à une époque où la manière collective de penser, les priorités que chacun se donnait ou encore la façon de se comprendre les uns les autres et de s’expliquer le monde, étaient complètement différentes d’aujourd’hui.
Chaque humain est un monde à part entière
Chaque être humain que je rencontre est un monde à part entière et c’est avec cette conscience-là que j’ai débuté ma mission en service civique. Je souhaiterais à travers elle montrer davantage les idées, les réalités, le vécu, les difficultés, les richesses des jeunes personnes vivant sur notre territoire ariégeois. J’ai en effet l’espoir que cette image récoltée puisse servir l’expérimentation « jeunes en milieu rural » en montrant que les jeunes sont une richesse pour le département dans lequel nous aimons vivre et dans lequel nous avons envie d’agir.
Un pari
Je commence aujourd’hui à être accompagné de jeunes avec lesquels nous faisons le pari de réaliser « un journal » qui serait la mémoire de cette énergie vive et qui valoriserait chaque parcours de jeunes.
Si vous êtes intéressé·e·s vous-même ou si vous connaissez des jeunes intéressés pour apporter leur pierre à ce projet, ou pour valoriser leurs propres projets, n’hésitez pas à me contacter, je serai là pour vous.
Contact
Ashot Zakaryan
07 87 81 09 56
service.civique@territoireseducatifs09.org